De Bucarest à Paris : un voyage entre cultures et passions

Tudor, fondateur de Spatiu, et sa grand-mère

Quitter Bucarest pour s’installer à Paris, c’est bien plus qu’un simple changement de décor. C’est un voyage entre deux cultures, deux façons de vivre, deux rythmes différents qui, pourtant, partagent bien des points communs. Ce voyage est autant extérieur qu’intérieur, oscillant entre nostalgie et adaptation, entre familiarité et découverte.


Bucarest, une ville plus humaine

Bucarest a quelque chose de plus humain, de plus chaleureux que Paris. Ici, les interactions sont moins froides, moins transactionnelles. Mais en réalité, cette tendance s’accentue au fur et à mesure qu’on se déplace vers l’ouest : Londres ou New York sont encore plus impersonnelles, encore plus régies par des échanges rapides et fonctionnels. Cette dimension humaine me manque parfois, même si Paris, dans son dynamisme, a su m’accueillir avec ses propres codes.


Paris et Bucarest : des similarités surprenantes

Pourtant, Paris et Bucarest partagent de nombreuses similitudes qui me permettent de ne jamais me sentir totalement dépaysé. Il y a la Gare du Nord de Bucarest qui fait écho à celle de Paris, les panneaux de rue bleus et verts qui rappellent exactement ceux que l’on trouve ici, ou encore l’Arcul de Triumf qui, même s’il est plus modeste, évoque immanquablement l’Arc de Triomphe parisien. Ces petites choses m’ancrent et me rappellent d’où je viens, m’aidant à atténuer le choc culturel.


Une distance qui s’efface grâce à la technologie

Grâce à la technologie, la distance est devenue presque abstraite. Je parle à ma famille chaque jour sur FaceTime, ce qui me permet de garder un lien constant avec mes proches. Parfois, j’oublie même que je suis à des milliers de kilomètres tant la communication est fluide. Cela me fait voir l’expatriation sous un nouvel angle : je suis ailleurs physiquement, mais je ne me sens jamais vraiment loin.


Ce qui me manque de Bucarest

Ce qui me manque le plus, ce sont ces détails qui faisaient partie intégrante de mon quotidien à Bucarest. L’odeur du parc en face de mon ancien appartement, cette senteur d’herbe fraîchement coupée qui accompagnait mes débuts de journée. La nature omniprésente en Roumanie, si accessible, si vaste, me manque aussi. Et bien sûr, il y a la nourriture, ce plaisir simple mais essentiel. La cuisine roumaine, généreuse et réconfortante, reste inégalable à mes yeux.


Conclusion : entre deux mondes

Vivre à Paris, c’est aussi apprendre à aimer une ville autrement. Si Bucarest m’offre un sentiment d’appartenance immédiat, Paris me pousse à redécouvrir ce qui me définit, à m’adapter sans jamais renier mes racines. C’est un voyage permanent entre deux mondes, où chaque détail compte et où chaque jour est une nouvelle exploration.

Suivant
Suivant

Les produits inspirés des traditions roumaines : entre authenticité et modernité